en tête de page   franela - as de la traduction technique

autres pages : la vie tourmentée d’une star hommage à J.Ferrat la forêt et des hommes nuage sexuel fin d'un monde élection présidentielle vu par un traducteur Pierre Varignon et sa définition de la vitesse instantanée

 

Autour de l'énergie nucléaire - une série d’articles sur le sujet.

      Son but est de créer un lien culturel entre la France et la Pologne.

autres articles: Autour de l'énergie nucléaire - article 1 article 3 article 4 article 5 article 6

 

2. Le nucléaire et les aléas de l’histoire.

La fission induite (provenant d’un agent extérieur, par exemple une captation d’un neutron) et une réaction en chaîne qui pourrait en résulter, a été découverte autour de l’année 1938.

La nouvelle s’est répandue très vite et en 1939 les laboratoires de chaque côté de l’Atlantique se sont penchés sur une exploitation technologique de la découverte.

Hélas éclate la Deuxième Guerre mondiale.

Ayant peur que les Allemands aboutissent à produire une arme nucléaire, les scientifiques ont convaincu le président Roosevelt par leur porte-parole A. Einstein d’y travailler en Amérique.

En 1941 on savait déjà produire le plutonium. Les deux premières bombes pleuvent sur le Japon les 6 et 9 août 1945.

La version officielle dit qu’il fallait stopper l’agression japonaise au plus vite possible au moindre coût, la version officieuse disait, qu’il fallait empêcher le déclenchement d’une guerre entre la Russie et le Japon.

Le largage des deux bombes a-t-il été nécessaire ?

La technologie de la première bombe s’appuyait sur l’isotope naturellement fissile 235U d’Uranium, la seconde sur celle d’isotope 239Pu de Plutonium.

Il me semble que la tentation stratégique était trop grande pour s’empêcher d’impressionner le monde en conflit par ses progrès technologiques et en même temps d’essayer de deux technologies « grandeur nature ».

Après la fin de la Deuxième Guerre mondiale commence une course vers une application militaire et commerciale de principes de la fission, voire, de la fusion nucléaire (bombe H).

Moi-même, étant enfant dans les années 1955 dans la Pologne communiste, je regardais le ciel nocturne avec une certaine curiosité.

Ma grand-mère tous les soirs écoutait la radio de Londres ou « Wolna Europa » et savait toujours tout sur les essais nucléaires soviétiques dans l’atmosphère.

Elle disait : qu’est-ce qu’ils envoient dans le ciel ?

Donc j’observais et constatais à plusieurs reprises un drôle de lueur rosâtre qui durait des jours.

En France, le Général de Gaulle conduisait des négociations pour l’indépendance de l’Algérie, de sorte, que l’état français puisse exploiter le Sahara pendant plusieurs décennies pour les essais nucléaires.

La Terre a été meurtrie par cette course à l’armement.

Ce qui caractérise avant tout cette période, c’est une faible connaissance dans le domaine de protection contre la radioactivité et des effets globaux sur l’homme et sur la nature, j’oserais dire, une sorte d’insouciance.

Cette course pour une application pratique d'une majeure découverte scientifique est liée à notre désir de faire de l’argent et d’acquérir une puissance économique.

Certainement pour devenir une nation dominante ou au moins une nation avec laquelle les autres comptent il faut aussi tenir une ligne politique.

Après la Seconde Guerre mondiale, l’Amérique a fait le choix de développer les centrales nucléaires pour des raisons stratégiques : il fallait du plutonium pour l'armement dissuasif, il fallait une propulsion nucléaire pour des sous-marins - la guerre froide semblait tracer la route.

Beaucoup de nations voulaient du nucléaire pour avoir leur propre bombe.

C’était la ligne politique du moment.

Tout allait très vite et le choix de technologies était lié aux intérêts militaires.

Une fois lancées, avec des investissements énormes, il fallait les rentabiliser : c’étaient les choix économiques.

autres articles:
 Autour de l'énergie nucléaire - article 1 article 3article 4 article 5 article 6

 

©Tous les droits d'auteur réservés /wszystkie prawa zastrzezone przez autora.