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Autour de l'énergie nucléaire - une série d’articles sur le sujet. Son but est de créer un lien culturel entre la France et la Pologne.
Mes lectures pour écrire cette série d'articles. « Le canard enchaîné » - mercredi 3octobre 2012 « Le canard enchaîné » - mercredi 6 février 2013 « Le canard enchaîné » - mercredi 13 février 2013 « Science&Vie » n° 1086 mars 2008 « Science&Vie » n° 1092 septembre 2008 « Science&Vie » n° 1113 juin 2010 « Science&Vie » n° 1118 novembre 2010 « Science&Vie » n° 1124 mai 2011 « Science&Vie » n° 1130 novembre 2011 « Science&Vie » n° 1136 mai 2012 « Revue Z » n°6 http://pratclif.com/climatechange/nucleaire/rss.htm http://www.senat.fr/rap/o97-612/o97-61222.html Anne Lauvergeon « La femme qui résiste » édition Plon
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1. Énergie - on ne peut plus s’en passer.
L’énergie exprime symboliquement notre modernité – les pays développés en consomment beaucoup. En sera t-il de même dans le monde postmoderne ? Assez vite dans son histoire l’homme s'est rendu compte que l’énergie dégagée par les phénomènes naturels peut l’aider dans ses efforts. Une rame remplacée par une voile, un moulin à vent ou à l’eau au lieu d’une pierre à moudre réduisaient considérablement le travail de ses muscles. D'un coté l'homme améliore des machines existantes, de l’autre il cherche à formaliser des connaissances acquises. Arrive une machine à vapeur… La science se rend compte que l’énergie est une grandeur fondamentale, structurant notre Univers et propre à lui. Elle a été créée avec lui, et depuis se transforme, se propage, mais reste constante. Elle est impliquée dans chaque phénomène physique ou chimique qui se déroule autour de nous, et en nous. N’est-ce que pour entretenir notre corps en fonctionnement nous consommons 11232000 J par jour, soit ce qu’aurait consommé une ampoule de 130W, allumée pendant 24 h. Dans le Système International l’énergie se mesure en joules : [J]. Il faut toujours définir un système d’étude dans lequel nous allons faire un bilan énergétique. Il représente à la fois un petit bout de l’univers qu’on veut étudier (macroscopique ou microscopique) et sa modélisation, pour vérifier ce qui nous intéresse (conservation d’énergie, cycles de transformations, pertes, énergie utile). Ici je présente un tel système pour une centrale thermique (le schéma est le même pour une centrale nucléaire dans laquelle la source de chaleur est une réaction de fission). On peut considérer d’autres systèmes pour produire de l’électricité : centrales hydroélectriques, éoliennes, chimiques (piles), photovoltaïques.
La première chose qu’on remarque ici c’est l’unité, le watt [W] = [J/s] qui exprime la quantité d’énergie utile produite par seconde. En science on parle de puissance. Une notion très importante parce qu’avec une seule éolienne d’une puissance de 1500KW on ne pourrait pas faire fonctionner une grande usine moderne. Ce serait comme si on voulait creuser un trou d’un mètre cube avec une cuillère au lieu d’une pelleteuse. Ce système subit plusieurs transformations énergétiques : 1. La source chaude libère l’énergie chimique emmagasinée dans un carburant sous forme de chaleur pendant la réaction chimique qu’est la combustion. Une partie de cette chaleur est transportée à l’extérieur avec les produits de combustion, l’autre cédée à la chaudière pour produire de la vapeur. 2. Source chaude, vapeur d’eau, turbine, condenseur forment une machine thermique livrant le travail mécanique pour chaque tour de turbine. 3. L’alternateur couplé à la turbine produit de l’électricité. Cette énergie ne se stocke pas et nécessite un énorme réseau de distribution à la sortie d'alternateur qui est composé de plusieurs niveaux (transport - Haute Tension B ; distribution - HTA ; distribution locale). Notre pays consomme à tout instant une énorme quantité d’énergie : 41,6% chimique (pétrole), 24,1% électrique, 21,6% gaz naturel, 9,1% sources renouvelables, 3,5% charbon. L’électricité ne représente que 24,1% de la totalité sollicitée et une ville comme Paris à chaque seconde demande 3,65 GW. Regardons quelles surfaces occuperaient les différentes modes de productions. Centrale nucléaire 0,2 km² Station solaire 91,125 km² Hydroélectricité 364,5 km² Parc éolienne 454 km² Il apparait à travers cet exemple une faible densité énergétique de certains modes de productions. Si on ajoute à cela un régime intermittent d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques on voit une grande partie du problème. Des contraintes climatiques ainsi qu’une pénurie pas si lointaine des ressources en pétrole et en d’autres matières premières, nous poussent à une réorganisation de la gestion de l’énergie. Une récupération, un recyclage, une lutte contre le gaspillage – une démarche qui ralentit un peu notre voracité envers l’énergie. Pourrions-nous inventer un monde économique où la consommation n’impliquera pas une incessante augmentation des frais énergétiques ? J’en doute au moins pour les vingt prochaines années. Pendant cette période, nos centrales nucléaires prendront un véritable coup de vieux.
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