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franela - as de la traduction technique |
autres articles hommage à J.Ferrat la forêt et des hommes nuage sexuel fin d'un monde élection présidentielle vu par un traducteur Pierre Varignon et sa définition de la vitesse instantanée Autour de l'énergie nucléaire - article 1 Cette page résume un article paru dans la presse polonaise. Son but est de créer un lien culturel entre la France et la Pologne. … d’après l’article paru dans le journal polonais « Gazeta Wyborcza » : http://wyborcza.pl/1,76842,7145284,Stradivarius_dwa_razy_kradziony.htmlLa vie tourmentée d’une star. Les violons de Stradivarius sont cotés selon l’année de leur production. Ceux de l’année 1713 possèdent une appellation « grand cru ». La vie de l’un de ces exemplaires est étroitement liée à la carrière d’un très grand violoniste polonais Bronislaw Huberman. Il est né en Pologne à Czestochowa dans une famille modeste de Juifs polonais. Ses parents l’avaient destiné à être musicien. Ils l’avaient mis au violon dès son plus jeune âge.C’était une très bonne pioche. En 1896 à quatorze ans, pendant son concert à Vienne, Bronislaw fit pleurer le compositeur Johannes Brahms. Le duo (le violon et le violoniste) avaient enchanté son public à travers le monde, mais aussi, d’une manière beaucoup plus anonyme, tissait l’Histoire: C’était Bronislaw Huberman qui paya la restauration de petit palais à Zelazowa Wola où est né Frédérique Chopin, en le sauvant de l’oubli. C’était aussi lui qui entretenait le grand compositeur polonais Karol Szymanowski. En 1911, déjà célèbre, Huberman acheta le précieux violon, dit « Stradivarius de Gibson », d’après le nom de son précédent propriétaire. En 1919, on lui vola pour la première fois son trésor, mais la police le retrouva en quelques jours. La deuxième séparation était définitive. Huberman se fit voler le violon pendant son concert à Carnegie Hall de New York en 1936. Jusqu’à sa mort en 1947 en Suisse, on ne retrouva pas de traces de son violon. L’instrument réapparaîtra aux alentours de l’année 1987, quand le voleur apprendra qu’il avait un cancer de l’estomac – c’était Julian Altman. Le personnage, haut en couleur, qui trainait le violon pour jouer aux restaurants ou dans les soirées mondaines, une fois même en présence du président Nickson. Altman, emprisonné après avoir étéjugé coupable d’atteinte à la pudeur de la petite fille de sa femme, avoua à celle-ci son secret : il avait caché chez son ami le violon d’une très grande valeur. Après sa mort la femme d’Altman récupéra les 250 000$ de récompense pour avoir trouvé le violon de Gibson/Huberman. Assez vite, le violon fut acheté par le violoniste Norbert Brainin. Un jour, pendant un concert commun avec Joshua Bell, quand ce dernier avait l’air d’être secoué par le son émis du violon, Norbert lui lâcha d’un brin cynique : « si un jour tu arrives à ramasser 4mln$, ce violon sera peut être le tien ». Quelques années s’écoulèrent et un jour, Joshua Bell apprendra que Norbert Brainin, ayant des problèmes financiers cherchait à vendre son violon. Joshua revendra le sien, prendra un crédit et deviendra l’heureux propriétaire de ce violon magique. A nouveau, il forma un duo d’exception avec son maître. Joshua, à part son immense talent, possède un très bon goût musical et beaucoup de spontanéité… A la requête du journaliste Gene Weingerten du « Washington Post » il s’était posté à une des sorties du métro de Washington le 12/02/2007 à 8H du matin, et pendant 45 minutes inondait une foule pressée par les notes d’outre monde – celui d’une beauté universelle. (vidéo accessible à cette page http://www.lamusiqueclassique.com/2011/07/joshua-bell-dans-le-metro-bach-chaconne/) Joshua Bell donna 2 concert en Pologne : le premier le 19/10/2009 à Czestochowa pendant le festival de Bronislaw Huberman, le deuxième le 20/10/2009 à Varsovie dont les bénéfices ont été entièrement versés au fonds du nouveau Musée de l’Histoire des Juifs Polonais qui doit ouvrir ses portes en 2013. |
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